L'Enseignement à Chevigny-St-Sauveur

A Chevigny-St-Sauveur, comme le précisent les registres de délibération, l’instruction publique existe déjà en 1806. La commune procède à l’installation des instituteurs dont on relève quelques noms : Charles REQUICHOT, François puis Etienne MAGNIEN, Pierre THOINARD, Jean-Baptiste LEFAURE, Henry GEVREY, Alexandre MONNIOT…

A l’époque, en plus d’une indemnité trimestrielle de 250F, les parents des élèves payent 50 Centimes pour chacun de ceux qui apprennent à lire et 75 C. pour ceux qui apprennent à calculer. En 1850, la commune augmentera son indemnité et la participation des parents disparaitra.

Egalement, les locaux sont rudimentaires « En 1830, la maison qui sert de logement à l’instituteur est en mauvais état, la salle pour les écoles n’est que de 5 m2 ou 15 pieds carrés et est insuffisante pour contenir 66 à 70 écoliers parmi lesquels environ 24 écrivent et en plus la dite salle sert de chambre à four à l’instituteur ! ».

L’enseignement primaire avec les maternelles

La Mairie-Ecole

Mais en 1841, la décision est prise d’une construction nouvelle associant Mairie et Ecole, ce bâtiment édifié portera au fronton la date de 1844. C’est le bâtiment que l’on peut encore voir en 2016 avenue de la République.

En 1862 va s’ouvrir l’école privée pour les filles. Éventuellement, à ce sujet, un article complet peut être lu sur ce blog.

Puis viendront les lois Ferry de 1881-1882 qui affirment l’obligation de l’instruction, la gratuité et la laïcité de l’enseignement public.

Ainsi, dans la classe de l’école communale à partir de 1844, des générations d’enfants de Chevigny-St-Sauveur se succéderont. Puis le bâtiment sera utilisé pour une pharmacie, la poste, une salle de restaurant… et deviendra si vétuste que sa démolition sera décidée en 2015.

La première maternelle

C’est en 1954 qu’une école maternelle viendra se coller à cet édifice, à la place du préau, prélude à l’expansion de la commune, toujours visible en 2015 après avoir été recette auxiliaire de La Poste de 1968 à 1972, c’est depuis de nombreuses années un magasin de fleurs.

Les groupes scolaires

Créé en 1962, le groupe primaire Albert Camus accueille les élèves. A celui-ci (entre autres) seront attachés les noms des époux Bérard et de Mme Badaoui. Pendant de nombreuses années des préfabriqués seront installés ça et là pour attendre la construction des autres groupes.

Cet ensemble scolaire construit là où se trouvent maintenant diverses constructions, dont la maison de retraite des Tonnelles, sera totalement rasé en 1983

Du provisoire

Les plus anciens se souviendront du bâtiment municipal édifié en 1958 au bas du jardin de l’ancien presbytère construit pour une destination définitive de salle des mariages, il servit de salle de classe en attendant l’édification du groupe Henri Marc puis de Mairie. Il sera remplacé en 1987 par le bâtiment du centre d’intervention surmonté de la salle des mariages.

Egalement, en 1962, la commune achète un bâtiment de la ferme Rémond (Mairie place du Général de Gaule) pour la création de 2 classes, d’une salle des fêtes et d’une salle de lutte. Celles-ci, sous la responsabilité de Mme Chenevoy, fonctionneront en attendant la construction du Groupe scolaire du Buisson Rond. Quelques années plus tard la Mairie s’installera à la place des Coop. L’ensemble des bâtiments ont été restructurés en 1982 et inaugurés en septembre de la même année.

Le groupe scolaire Henri Marc

C’est en 1968 que ce groupe primaire et maternel ouvre ses portes avec 10 classes. A l’époque, les noms de MMmes Col, Royer, Chevalier, Liochon y sont attachés.

Longtemps après sera construite la maternelle Henri MARC inaugurée en octobre 1991 dans le quartier des Allées du château avec 4 classes, l’ancien groupe devenant totalement primaire avec 6 classes.

Le groupe scolaire du Buisson rond

Une première partie maternelle et primaire ouvrira pour la rentrée 1973 suivie d’une seconde tranche primaire pour 1974, avec initialement 4 classes maternelles et 10 classes primaires + de nombreux autres locaux. Une extension sera programmée en avril 1992 et décembre 2002.

Le groupe scolaire du Breuil

Cette construction est programmée en 1973 et la partie maternelle avec 4 classes et le primaire 1 s’ouvriront pour la rentrée 1975. Pour la totalité des primaires, 12 classes, ce sera en 1976/1977. Ici initialement ont se souviendra de Mme Longchamp et de M. Faitot.

Le groupe scolaire Ez-Allouères associé au centre aéré.

C’est en novembre 1973 que ce projet a été mis à l’étude avec son concept particulier d’un groupe scolaire associé à un centre aéré, notamment pour maximaliser l’utilisation des locaux. Initialement localisé autour de la maison de Corcelles avec son parc très arborisé, il sera finalement construit au lieu dit Ez-Allouères à l’ouest de la ville par la municipalité suivante et inauguré début octobre 1980. Son extension sera effective pour la rentrée de septembre 1988.

Depuis 1972, des restaurants scolaires sont ouverts pour toutes les écoles et à la rentrée scolaire de 1973 apparaissent les premières garderies

L’enseignement secondaire

Nouveauté dans le secteur, c’est en 1968 que le collège Camille Claudel sera ouvert à Chevigny regroupant initialement les enfants des communes alentours et permettant aux enfants de poursuivre à Chevigny-St-Sauveur leur scolarité jusqu’à la 3ème. A ce CES le nom de Mme Petit y sera attaché au début.

Rentrée 1989, ouverture du Lycée Jean-Marc Boivin à caractère classique et scientifique mais défini comme un lycée sportif. Il propose les filières préparant aux baccalauréats section A, B, C, D et G et des sections spécialisées en matière d’activités sportives. M.Sudriès y sera le premier proviseur.

En 2014 un internat s’y ajoutera

Social Parascolaire

Education musicale.

Les cours de solfège organisés par la section Plein Air et Culture de l’ASC ont été municipalisés à compter de septembre 1973 après être passée de locaux en locaux cette école qui acquis des instruments tels que pianos sera installée en juin 1991 à la Maison de Corcelles. Sous la responsabilité de son directeur, M. Boquet l’école va s’étoffer et de nombreux concerts seront organisés.

L’AFPA, (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes.

Première réalisation collective de Chevigny-St-Sauveur, le centre de formation s’installe le 2 juin 1956 dans la propriété dite « du Château » acquise par l’Etat et mise à disposition de cette association qui à l’époque s’appelait FPA (Formation Professionnelle des Adultes). En 2015 le centre de Chevigny-Saint-Sauveur compte 37 sections et constitue une référence très importante pour l’emploi.