Ça et là, de-ci, de-là.

Bien des rubriques ne peuvent s’inclurent dans un article, voici donc de brèves informations

Sobriquet

Parmi ceux recensés en 1880 par Clément-Janin, pour Chevigny-St Sauveur on surnommait les habitants « Lé Glajeu-bleu » qui correspond au nom patois de L’iris.

On apprend que les Chevignois et Chevignoises mettaient autrefois, en guise de faîtières, sur leurs toits de chaume, des « glajeu ».

Source : Sobriquets des villes et villages de Côte d’Or.

 

Toit de chaume.

Il n’y a pas si longtemps, à Chevigny-St-Sauveur, nombreuses étaient les maisons couvertes de chaume, ainsi en novembre 1857, M. Couturier demande au Conseil Municipal de remplacer son toit de chaume par des tuiles.

En 1867, le Conseil Municipal attribue une aide, à 5 habitants, pour la couverture en tuiles des maisons en remplacement du toit de chaume des maisons reconstruites après incendie.

1879, secours accordé par le Conseil Municipal à un habitant pour substituer sa toiture en chaume d’un bâtiment qu’il possède à Chevigny-St-Sauveur par des tuiles.

Un lieu-dit : Ez-Allouères

Un document de 1980, indique la signification du lieu-dit Ez-Allouères : « le terme est une réminiscence de l’ancien régime signifiant location d’un terrain par un propriétaire fermier. »

(La source de cette signification n’est pas donnée.)

Ecole et centre de vacances Ez-Allouères

Le petit lavoir de Mirande,

A droite de la route départementale 126 qui prolonge la 107, on découvre, blotti dans le terrain de golfe, en face le cimetière intercommunal, ce petit lavoir qui reçoit les eaux de la rivière Mirande dont la source est un peu plus haut.

Depuis plus d’un siècle il est là. Les anciens qui faisaient la route à bicyclette pour aller à Dijon s’y abritaient parfois quand la pluie devenait trop forte. Sis sur le territoire de la commune de Quetigny, il fut totalement restauré en 1988, puis il devint inaccessible, étant intégré dans l’environnement du golfe.

Localisation, -  en hiver, - en 2021

Les fermes isolées alentours

Le moulin de Limprey - Quetigny

Au nord de Chevigny-St-Sauveur et à l’Est de Quetigny, sur le territoire de cette commune existe le Moulin de Limprey, devenu une ferme. Un site bien connu des habitants de Chevigny-St-Sauveur au nord de la ferme du Château. Déjà en 1269 le document G.380 que l’on peut consulter aux archives départementales de la Côte d’Or montre celui-ci, et les historiens comme Alphonse Roserot et Jacques Denizot témoignent de son ancienneté. C’est la rivière Norges qui traverse la propriété pour autrefois y faire tourner le moulin. Plus en aval, il y a quelques années un barrage permettait de dévier les eaux pour alimenter les fossés du château, comme le dit un autre historien (Courtépée) dans sa description du duché de Bourgogne édité en 1777 : « Les eaux de la Norges abreuvent les fossés du château ; elles y sont amenées par un canal de plus d’un quart de lieue de longueur. »

Cette dérivation va permettre, à la Goulotte, (la continuité de ce nouveau canal), d’alimenter (en 1875) les lavoirs tant fréquentés par les laveuses du village.

Ferme de Limprey

A Quetigny toujours, la rente de Carco :

Cette ferme isolée se situe au Nord-est de Quetigny à environ 3 km du centre, en direction de Couternon, elle existe depuis de longues années. L’historien Denizot indique « qu’en 870, le roi Charles le Chauve y donna des terres à l’abbaye de St Bénigne » et Garnier (autre historien) « fait remonter jusqu’à 869 l’existence de Carco ». Celle-ci est près du ruisseau du Basmont.

Ferme de Carcot

Et la ferme du Bois de Pierre.

Celle-ci se situe au très au nord de Quetigny, tout proche de la limite communale de St-Apollinaire. Denizot indique qu’une chronique de St-Bénigne la mentionne au XII° siècle, par contre les historiens Roserot et Garnier n’en font mention qu’en 1610… Le plan ci-dessous permet sa localisation.

Localisation du Bois de Pierre

échelle 1/20 000

A Sennecey-Lès-Dijon - La ferme du Bassin

1522, l’historien Alphonse Roserot parle de cette dépendance de la commune de Sennecey alors que Joseph Garnier cite l’année 1500 Celle-ci est située au Nord-Nord-Ouest. Aujourd'hui elle est toujours utilisée. Une pièce d’eau s’étale à proximité.

La ferme en hiver

Ferme du Bassin en 2018

Sur la commune de Bressey-sur-Tille- La ferme du Clair-Bois

En direction de Bressey, juste avant l’entrée du village en venant de Chevigny-St-Sauveur, un chemin bordant la petite rivière le Goumerault permet de rejoindre les communes d’Izier ou de Magny-sur-Tille. C’est sur ce parcours que l’on découvre à gauche la ferme du Clair-Bois, d’accès interdit. Les historiens restent muets sur celle-ci. Ici, cependant, un tumulus* de l’âge de fer a été mis à jour dans les années 1960. (internet permet de le découvrir).

*Un tumulus est un monticule de terre et de pierre que l’on élevait autrefois, à la préhistoire et durant l’Antiquité, au-dessus de certaines sépultures. Sa forme et ses dimensions sont variables…

Magny-sur-Tille – l’Abbayotte

Cet ensemble reste célèbre en raison du prieuré, dit de Saint Lieu, de l’ordre du Val-de-Choux fondé vers 1224. Ce blog raconte l’histoire de cette Abbaye. Après le transfert à Dijon, les locaux deviennent "grange* Depuis cette ferme exploite les terres de Magny-sur-Tille et Chevigny-St-Sauveur. On la découvre facilement à la sortie de Chevigny en prenant la route de Magny. Une passerelle qui enjambe la Norges permet aux piétons d’y accéder.

"Une grange est un bâtiment agricole utilisé pour le stockage et permettant le travail dans un lieu couvert. Ayant un toit en tôle, tuile ou ardoise, ses principales ouvertures sont des portes à un ou deux panneaux. Elle est parfois utilisée pour abriter les animaux ou stocker des véhicules et autres engins agricoles " 

L’Abbayotte

Carte Archives départementales de la Côte d’Or