Jules MARC
photo : archives personnelles
Jules MARC
Maire de Chevigny-St-Sauveur de 1882 à 1907
L’arrivée de Jules MARC à la tête de la mairie de Chevigny-St-Sauveur s’effectue le 4 juin 1882.
En cette année 1882 la France est sous le régime de la III° République, une loi vient d’instaurer l’élection des maires et Jules Ferry obtient la décision de mettre en place l’obligation scolaire pour les enfants de 6 à 13 ans
Jules MARC franchira les différentes élections municipales pendant 25 années mais travaillera avec plusieurs adjoints :
Roquelet DEFAUX
Pierre DARBOIS
Etienne BOITEUX
Jules BERTHAUX
A près de 70 ans, il laissera sa place à René DARBOIS en septembre 1907.
Que c’est-il donc passé pendant ces 25 années ?
Bien sûr préoccupation majeure pour les habitants de cette commune rurale (+/- 400 âmes), la distribution des affouages qui se déroule chaque année et intéresse chaque foyer.
Le Conseil municipal porte aussi son attention soutenue à l’instruction primaire. La commune participe entre autre, au salaire de l’instituteur pour 1250F par an (soit environ 4000 €).
Durant cette période le maire installera quatre instituteurs :
- - Pierre THOINARD en juin 1886
- - Jean-Baptiste LEFAURE en septembre 1889
- - Henri GEVREY en septembre 1893
- - Alexandre MONNIOT en mars 1905
Cependant une délibération du 7 août 1898 dit ceci : « Le Conseil municipal maintient la délibération du 9 février 1894 dans laquelle il se refuse énergiquement au remplacement de l’instituteur de l’école mixte par une institutrice » !!!
A cette époque aussi la commune est très attentive aux indigents auxquels elle apporte une aide matérielle régulière (5 ou 6 familles).
Anecdote : Voici ce que l’on peut lire dans une délibération du 15 août 1890 : «Instauration d’une prime pour la destruction des hannetons, - Il importe de mettre un terme aux ravages de ce dangereux coléoptère par l’adoption de mesures propres à arrêter sa multiplication – prime de 0,10 F par kilogramme d’hannetons recueillis… »
Comme dans toutes les communes les délibérations traitent du Garde Champêtre, des cantonniers, des Sapeurs Pompiers et moyens mis à leur disposition.
Notons enfin que la commune participe financièrement en août 1894 à l’érection du monument Carnot qui trône place de la République à Dijon… Que le conseil municipal s’inquiète de l’achat d’une nouvelle cloche…, qu’en novembre 1903, selon les instructions ministérielles il fait enlever de la salle d’école deux tableaux religieux (loi de séparation de l’église et de l’état), et qu’en 1904, il met en place une cabine téléphonique…