7 - Les Villers-la-Faye

Publié le par Bernard

Selon l’histoire locale, trois seigneurs de Villers-la Faye se succèdent à Chevigny-St-Sauveur pendant 112 ans.

Sébastien        de 1548-1561

Louis              de 1561-1603

Simon             de 1603-1660

 Sébastien de Villers-La Faye et Barbe de Maillot

Par le mariage de Sébastien de Villers-la-Faye avec Barbe des Maillots, Chevigny-St-Sauveur devient un fief de cette famille. Comme nous le verrons plus loin, Hervé Mouillebouche traite de la maison forte de notre commune à cette époque.

Le couple Sébastien de Villers-la-Faye aura 3 enfants dont Louis qui lui succédera et qui fut l’époux de Françoise de Brançion puis de Marguerite de Saulx.

Celui-ci aura, aussi, 3 enfants : Simon, Hercule et François. A la mort de son père en 1601,  Simon de Villers-la Faye succède à son père et épousera en 1642 Elisabeth de Saint-Belin de Vaudremont.

Egalement ce couple donnera naissance à 3 enfants – 2 filles et un garçon François. Ce serait Marie-Elisabeth qui en épousant Claude de Dortan, apporta la terre de Chevigny à son époux.

Mais examinons un peu la vie de ces seigneurs.

Sébastien de Villers-la Faye et Barbe des Maillots

seigneur de 1548 à 1561

Barbe de MAILLOT, veuve de Guyon de Bérenger, écuyer, hérite de la terre de Chevigny-St-Sauveur qu’elle transmet à Sébastien de VILLERS-LA-FAYE qu’elle épouse en 1540.

Comme le rapporte l’historien Peincedé, Sébastien de Villers-la-Faye reprend le fief des terres, seigneuries de Chevigny-St-Sauveur et Corcelles-en-Montvaux et dépendances tant en maison forte, châtel, terre, prés, rivières, bois, cens, dixième, hommes, justice, corvée le 3 juillet 1548. (ADCO B10626).

 La famille de Villers avait un blason d’or à la fasce de gueules et une devise : Fidèles de Villers-la-Faye.

 Blason de Villers-1

Voici le blason de cette famille.

 Les documents d’histoire ne parlent pas de cette période ; on sait seulement que Sébastien était gentilhomme ordinaire de la chambre des Rois François 1er et Henri II.

A cette époque, Henri II règne sur la France. Les fonctions théoriques de gentilhomme de la chambre du roi étaient de lever et de coucher le roi, de le suivre partout, de lui servir d’aides de camp d’aller de sa part complimenter les souverains etc… Puis au XVI° siècle, ce titre est purement honorifique : Sébastien n’aurait, sans doute, jamais vu le roi ! Les appointements furent de douze cents livres… un emploi bien rémunéré…

Ce gentilhomme a assisté à de nombreuses séances des Etats généraux de Bourgogne, il est notamment cité en 1549, 1554, 1557, 1560.

 La vie locale de ce seigneur n’est pas écrite et c’est hélas tout ce que l’on peut dire sur celui-ci…

 Cependant, il est intéressant de présenter, ici, l’étude de M. Hervé MOUILLEBOUCHE qui traite de la famille de Villers-la-Faye et de la maison forte de Chevigny-St-Sauveur à cette époque

 Dans son étude sur « les maisons fortes en Bourgogne du nord du XIII° au XVI° siècle », Hervé Mouillebouche agrégé d’histoire et Maître de conférences à l’université de Bourgogne évoque la famille de Villers-la-Faye qui possédait la terre de Chevigny-St-Sauveur, où s’élevait une maison forte. Voici quelques extraits de cette recherche avec l’aimable autorisation de l’auteur.

 « Les Villers-la-Faye réunissent en un siècle 12 maisons fortes sous leur bannière. Ces seigneurs restent tout au long des XIVe et XVe s. les représentants d'une aristocratie moyenne. Ni hobereaux de village, ni puissants chevaliers châtelains, ils portent généralement le titre d’écuyer et habitent dans des maisons fortes ou des maisons fossoyées. Seul Jacques parvient un temps à s'élever au-dessus de cette condition. » 

[Au XVIe s., le nom des Villers est associé aux maisons fortes d'Agencourt, de Chevigny-Saint-Sauveur (en 1549) et à Chaudenay]. "Pour M.-Th. Caron, "cette famille de Villers résume tous les caractères de la noblesse de cour; bien implantée en Bourgogne, elle s'insère dans le milieu des officiers ducaux par ses alliances, le cumul des charges, la participation de tous les membres au service du prince "[...] Les possessions des Villers sont non seulement toutes situées en Bourgogne, mais elles se trouvent toutes dans un rayon de 30 km autour de Vergy […] » 

 « La promotion sociale des Villers s'est faite par le service du duc, par la valeur personnelle, le dévouement, la fidélité peut-être. Les offices, les rentes et vraisemblablement les revenus domaniaux leur permettent d'acheter et de bâtir des forteresses. Leurs alliances matrimoniales n'ont eu aucune répercussion sur l'acquisition des maisons fortes. Les épouses, quand elles nous sont connues, semblent issues d'un milieu absolument équivalent à celui de leur mari. Les Villers n'essaient pas d'épouser des filles du duc ou des héritières. Ils prennent des femmes dans leur milieu, parmi les familles de la région; il y a parfois quelques mariages multiples entre deux familles, parfois des mariages entre les mêmes familles à différentes générations, mais jamais on ne constate un taux de consanguinité comparable à celui de la haute aristocratie. Bref, la moyenne aristocratie des maisons fortes se marie absolument comme tout le monde; elle n'a pas de stratégie matrimoniale. Les «alliances» contractées par les Villers-la-Faye sont, aux yeux des sociologues, si vides d'intérêt, qu'on pourrait presque se demander si elles n'étaient pas faites, parfois, en fonction du seul sentiment des intéressés. » 

 « En 1513, alors que Louis XII était chassé d'Italie après la défaite de Novare, la Bourgogne connut une courte invasion de la ligue Suisse, qui mit le siège autour de Dijon et se retira après avoir perçu une forte rançon. Les archives rapportent que les envahisseurs «prirent plusieurs places et châteaux voisins – (B 11720)». Ils détruisirent en effet le château de Rouvres, les maisons fortes de Chevigny-Saint-Sauveur, d'Échigey et de Montigny-sur-Vingeanne, la commanderie de la Romagne, et peut-être la tour de Saint-Apollinaire. » 

 L’évolution de la maison forte

 « Jusqu'au XIIe s., les murs avaient constitué la principale défense des forteresses. La tour de Salives n'était formée que de 4 robustes murailles, épaisses de 2,80 m à la base, qui avaient résisté à toutes les agressions jusqu'aux tentatives de restauration du XXe s.

Au XIIIe s., les architectes de Philippe Auguste remettent à l'honneur les principes de flanquement (exemple : constructions de tourelles à chaque angle) de l'architecture antique […] Le point le plus vulnérable de la maison forte était incontestablement la porte. Le pont dormant permettait en effet aux assaillants d'approcher au plus près la place forte, et le pont-levis était dangereusement combustible. Les entrées des grands châteaux étaient souvent munies de doubles portes et de herses. » 

 « C'est précisément le mur de pierre qui distingue souvent la maison forte de la maison basse. Ces murs n'étaient pas toujours très élevés. Celui de Chevigny-Saint-Sauveur ne s'élevait qu'à 6 pieds en 1549, alors que la maison basse de Saulon-la-Chapelle était protégée par une muraille de 10 pieds de haut. » 

« […] La cherche de feux de 1469 signale trois châteaux fossoyés (Chevigny-Saint-Sauveur, Bessey-Iès-Cîteaux et Genlis), une maison forte (Magny-sur-Tille), une tour (Layer) et deux maisons fossoyées (Chevigny-Fénay et Longecourt). Les villages qui sont dotés d'une forteresse font généralement retraite vers celle-ci.[…] Quand le danger surgit, on court à la place forte la plus proche. En 1636, les habitants de Longeault, qui faisaient d'ordinaire le guet à Rouvres, préfèrent se réfugier dans la maison forte de Pluvault. (Cette indiscipline leur fut d'ailleurs fatale). Chassés par les troupes de Gallas, les habitants de Binges, qui font leur devoir de guet à Dijon, trouvent refuge à Arc-sur-Tille, «distant d'une lieu dudit Binges, n'ayant pu aller plus loin ». La distance est finalement le seul critère pour choisir son lieu de retrait. Les habitants de Véronnes-les-Petites «furent tous tués lors des Suédois, à cause qu'ils sont fort esloignés de l'église des Grandes Véronnes, où est leur.fort ». Les malheureux n'étaient pourtant qu'à 600 m de l'église forte [...] » 

Louis de Villers-La Faye et Françoise de Brancion,

seigneur de 1561 à 1603

 

Louis de VILLERS-LA-FAYE, fils de Sébastien, chevalier de l’ordre et gentilhomme de la chambre reçoit avec son frère Jean, la seigneurie de Chevigny-St-Sauveur le 27 janvier 1561

La présence de Louis de Villers-la-Faye est principalement attestée par la description, dans les œuvres de Pincedé, de nombreuses transactions jusqu’en 1599.(ADCO)

Mais on sait que Louis de VILLERS-LA-FAYE avait épousé Françoise de BRANCION veuve de Jean de LENONCOURT seigneur de Chauffour.

Louis, son épouse et son beau-fils, Claude de LENONCOURT furent d’ardents ligueurs, cette confédération de catholiques français organisée par Henri de Guise en 1576 pour défendre le catholicisme contre les protestants mais visant à détrôner Henri III. Après l’assassinat d’Henri de Guise puis d’Henri III la ligue mena la lutte contre Henri IV qui finit par vaincre son chef, le célèbre Mayenne.

Mayenne

Portrait de Mayenne, duc de Lorraine

Dans son journal, Gabriel Breugnot décrit les allées et venues de Louis de Villers-la-Faye qui envisageait de se retirer dans son château de Chevigny. Le journal évoque avec précision ces petits faits quotidiens :

Le 10 décembre 1594, M. de Villers-la-Faye envoie quérir du bois en sa maison de Chevigny pour sa commodité avec escorte de soldats au charretier…

Le 28 janvier 1595, les troupes de M. du Maine vont loger à Chevigny…

Le 22 février 1595, les chevaux du char de M. de Villers-la-Faye venant de Chevigny, sont pris par les soldats de la garnison d’Arc-sur-Tille…

Le 28 février 1595 on emmène toute la vacherie et le bétail de Chevigny-St-Sauveur appartenant tant à M. de Villers-la-Faye qu’aux pauvres habitants. La guerre n’est qu’un vrai brigandage)…

Enfin en 1597 Mme de Villers-la-Faye fait amener ses poules et son ouvrage de basse-cour de Chevigny…

 Egalement on apprend que Claude de LENONCOURT (fils de Françoise de Brancion) se retrouve sur la terre de Chevigny-St-Sauveur qui appartient aussi à sa mère (cf. le Château de Vergy – Gil Colas)

 Le document cité ci-dessus précise aussi que le 27 février 1594, une nouvelle, venue de la cité de Villers-la-Faye où se trouvait la puissante maison forte dont il ne reste que des vestiges, annonçait que Vausey (un adversaire de la ligue) avait vainement cherché à s’emparer du château appartenant au seigneur de Villers. Au sait aussi qu’au moment de la tentative du Capitaine de Vausey, seule la dame de Villers se trouvait au château car Louis de Villers-la-Faye, son second époux, vivait à Dijon aux côtés de Mayenne…

 Dans leur dictionnaire de la noblesse, De La Chesnay-Desbois et Badier précisent que le Baron Louis de Villers-la-Faye fit un testament en faveur de ses descendants mâles le 20 août 1598 et qu’il mourut en 1601.

Voilà ce qui peut être dit sur Louis de Villers-la-Faye qui participa lui aussi aux Etats Généraux de Bourgogne en 1570, 1578, 1589.

 

Simon de Villers-La-Faye et Elisabeth de St-Belin Vaudremont,

seigneur de 1603 à 1660

 

Son héritier, Simon, pris possession en 1603 de la terre de Chevigny-St-Sauveur jusqu’en 1660.

 On sait qu’en 1636, l’armée de Galas envahissait notre région et que le village et l’église furent brûlés. C'est ce que l’on peut relever sur ce désastre qui se termina à St-Jean-de-Losne.

« Ainsi plus de trente villages furent successivement pillés, incendiés, renversés de fond en comble dans l’intervalle de deux mois et demi ; mais qui pourrait évaluer le nombre des hommes massacrés, de femmes égorgées, d’enfants assommés, de filles déshonorées par ces barbares ?

Les bâtiments livrés aux flammes, tous les bestiaux emmenés, le peu d’habitant qui échappa à ce désastre fut réduit à aller mendier sa subsistance dans les villages voisins… »

Pour ce seigneur aussi, la vie à Chevigny est peu connue. Voilà cependant quelques éléments qui permettent de dire avec certitude qu’il fut le possesseur du château.

 En 1642, soit 6 ans seulement après la mise à sac du village et de l’église par les troupes de Gallas, Simon de Villers la Faye fait construire, en style gothique tardif la chapelle côté sud : la voûte est en berceau, la fenêtre flamboyante ; Un vitrail a été mis en place en 2001.

 Cette Chapelle était dédiée à Ste Geneviève pour laquelle les Villers La Faye avaient une grande dévotion. On mettra dans celle-ci le banc des châtelains, tradition qui subsistera jusqu’au milieu du XXème siècle.

de Villers-église

La Chapelle avec l’autel du XVIII° venant du château, installé en 1997 et classé monument historique

Une visite des feux en 1645 donne les indications suivantes :

 "Chevigny-St-Sauveur

 En 1645 : maisons : 10,  toutes couvertes de loches

En 1863 : habitants : 425, cotes foncières : 166

A Chevigny-St-Sauveur appartenant à M. de Chevigny, 25 personnes y sont imposées sur le pied de 45 livres 10 solz. Il n’y a que 2 laboureurs rentiers du sieur de Chevigny et du Sieur Guelaud. Ilz ont environ 30 arpens de brousailles qui servent à leur chauffage. Ilz en ont les deux tiers, l’autre appartient au Seigneur. Le four bannal leur appartient. Ilz doilvent 3 corvées de cherrues et de bras, avec des poulles.

 Et ayant visité les maisons, avons recogneu y en avoir 10, elles sont mal entretenues, couvertes de loches et n’ont été bâtie que depuis 2 ou 4 ans, ayant été brûlés par l’armée de Gallas.

Les terres, propres à froment et à conceau rendent trois mesures par journal à leurs maistres."

Corcelles-en-Mont-Vaulx

En 1645 : imposés 19

En 1853 : habitants 134,   Cotes foncières : 51

« Nous sommes allés à Corcelles-en-Mont-Vaulx appartenant à M. de Chevigny où 19 personnes sont imposées sur le pied de 29 solz pour le taillon de l’année dernière, les plus hauts à 53 solz, les plus bas à 10 et 2 solz Et ayant compté les maisons, avons reconnu y en avoir 15 qui se meslent de labourage. Ils n’ont aucuns communaulx, leurs terres sont propres à conceau* et à froment. La communauté doit 86 écus au sieur de Chevigny et, en outre, deux carolus par journal de terre. Leur moulin est banal, et y paient de 16 couppes l’une. Le dixme est de 12 gerbes l’une.

      *Conceau : en Bourgogne, moitié froment et seigle.

 Les cotes foncières représentent tous les individus qui possèdent quelques immeubles dans la commune, soit qu’ils l’habitent ou qu’ils aient leur domicile ailleurs

 En l'église de la Ste Trinité, en 1877, la chapelle était devenue chapelle St Joseph. Un autel avec retable, copie colorée de celui de la Ste Vierge y trônait avec au centre la statue de St Joseph. C'était un cadeau de M. Petit curé de la paroisse. Le sol était d'environ une marche plus bas et pavé de carreaux rouges de terre cuite. Le banc des châtelains lui faisait face. Sur ce point on relève cette délibération de la Fabrique en 1862 :

« Concession de la jouissance de la chapelle Ste Geneviève située au midi du clocher bâtie en 1642 par Simon de Villers-la-Faye à M. le baron Théodore de Montillet et son épouse Euphémie Antoinette Charlotte baronne de Montillet. En remerciement entre autres de l'établissement d'une école gratuite de petites filles tenue par des soeurs institutrices dont une pourra soigner les malades ... »

L'ensemble a été remanié en 1963 à l'époque de la restauration de l'église. L'autel en bois sculpté du XVIII°, provenant du château, y a été installé quelques années plus tard.

 de Villers fenêtre

La fenêtre gothique vue de l’extérieur

  Dans la nef de l’église on découvre sur la gauche en entrant deux tableaux représentants les seigneurs de Chevigny-St-Sauveur Simon de Villers la Faye et son épouse Elisabeth de St Belin - Vaudrémont  Ces deux panneaux peints sont attribués à l’atelier de Nicolas de Hoey et classés monument historique.

Sur la face principale sont représentés les donateurs, le mari dans l'un des panneaux, la femme dans l'autre. Tous deux sont à genoux, les mains jointes devant un prie-Dieu portant un livre ouvert, un enfant dans la même attitude accompagne chacun des donateurs au-dessus desquels s'élèvent leurs patrons, saint Simon avec sa scie et sainte Elisabeth avec sa couronne

Au revers sur un des panneaux, la Vierge portant l'enfant Jésus, sur l'autre sainte Geneviève tenant un cierge qu'un démon s'efforce d'éteindre, tandis qu'un ange se prépare à le rallumer.

Les peintures des revers sont peut-être supérieures à celles qui représentent les donateurs. Sainte Geneviève en particulier est malheureusement en assez mauvais état

P1140015

Dyptique de l'atelier de Nicolas de Hoey

Les personnages représentés sont vraisemblablement Simon de Villers-la-Faye, sa femme et deux de leurs enfants. Les Villers-la-Faye furent seigneurs de Chevigny de 1548 à 1660. Sébastien de Villers-la-Faye entrait en possession de cette terre tombée dans la portion d'héritage de sa femme Barbe des Maillots et achetait, en 1548, la part de sa belle soeur (Peincedé, vol VII p 253, 465)

Au commencement du XVII ème siècle, époque à laquelle nous reportent les costumes des personnages représentés sur les panneaux de Chevigny, Simon de Villers-la-Faye était Seigneur du pays. On trouve sa trace en 1612, dans un acte de vente, et sa présence aux Etats de Bourgogne est relatée par M. d'Arbaumont en 1618, 1622, 1626, 1629, 1632, 1633, 1636, 1639,et 1642, année ou il remplaça l'Elu comme président de son ordre.

Comme déjà dit ci-dessus, petit-fils de Sébastien et de Barbe des Maillots, Simon de Villers-la-Faye eut pour parents Louis et Françoise de Brancion. Il épousa une fille du sieur de Vaudrémont qui, d'après la peinture dont il vient d'être donné description sommaire, portait le prénom d'Elisabeth; de ce mariage naquirent un fils et plusieurs filles.

 En outre, l’historien Denizot dit que Simon de Villers-la-Faye, sieur de Chevigny, chevalier a donné au public plusieurs ouvrages écrits au commencement du XVIIème siècle :

 1 – Traité de l’autre vie, de la condition, action et opération des âmes en icelle par le P. Pinel, et traduit en italien par Simon de Villers-la-Faye, sieur de Chevigny (in 12 Paris 1607)

2 – Traité de l’ancienne milice romaine tiré de Polydin  (in 8 – Dijon 1634)

3 – Réponse au livre intitulé : le siège de la ville de Dole par Jean Boyvin (un fol manuscrit)

Enfin, le registre des actes paroissiaux de Chevigny montre en 1654  la signature de Mme-Elisabeth de Villers-la-Faye qui fut marraine avec M. Baumont de Besolles pour parrain…

       signature de Villers

La signature de Mme de Villers

      Ainsi s’achève la présence de la famille de Villers-La-Faye au château de Chevigny, elle aura duré 112 

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A
Bonsoir,<br /> je ne sais plus si je vous ai donné mon mail : denis.ailloud@sfr.fr<br /> Bien à vous<br /> Denis Ailloud
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B
Bonjour, merci pour le mail, je fais l'envoi cet après-midi.<br /> Cordialement<br /> Bernard
A
Bonjour Monsieur,<br /> j'ai vu que François Marie DE VILLERS LA FAYE a été décoré de la toison d'or dans les années 1730.<br /> Comment le rattacher aux VILLERS LA FAYE que vous cités.<br /> Avec mes sentiments les meilleurs<br /> Denis AILLOUD
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B
Adresse internet ?
B
Bonjour,<br /> J'ai regardé la généalogie de la famille Villers-La-Faye, mais j'ai trop peu d'information sur ce personnage (années de naissance , décès ou conjointe) pour le trouver.<br /> Si j'ai votre mail, je pourrais vous envoyer un tableau.<br /> Cordialement<br /> Bernard
R
Merci de votre message.<br /> <br /> Je regarde et vous tiens au courant<br /> <br /> Salutations.