Hommage à Etienne JOVIGNOT
Etienne Jovignot s’est installé, avec son épouse Jeanne, au Breuil à Chevigny-St-Sauveur, lorsqu’il a prit sa retraite en 1984.
Homme discret, il n’a pas fait état de tout ce qu’il a fait dans sa vie et pourtant celle-ci est riche et pleine de réalisations qui aujourd’hui encore sont bien vivantes…
Découvrons donc la vie intense d’Etienne.
Etienne nait en 1924 à Grenoble. Après de brillantes études en philosophie, théologie et lettres il sera enseignant de philosophie au lycée Carnot à Dijon.
Dans le même temps il s’investit dans « Les Baladins », une compagnie de théâtre amateurs de Dijon.
Durant la guerre de 1940, il va fortement s’impliquer, notamment au village de Sainte-Marie-sur-Ouche où son frère est curé et bien entendu il participe à la libération de la France.
En 1953 il prend la direction du centre d’observation de Chenôve, centre pour mineurs de justice, une structure bien compliquée à diriger.
1962, Etienne crée à Dijon une école d’éducateurs spécialisés avec la mise en place du diplôme d’éducateur correspondant. Aujourd’hui l’IRTESS (Institut Régional Supérieur du Travail Educatif et Social) en Bourgogne à ses locaux près du CHU.
Bien entendu pour tout cela, les locaux manquent et il faudra beaucoup d’idées pour y remédier, utilisation du CREPS de Mirande, de préfabriqués…
Il serait fastidieux d’énumérer ici tout le travail, toutes les démarches, toutes les astuces déployée pour faire fonctionner et évoluer ces structures naissantes. Il faudrait reprendre en détail chaque étape au risque d’en oublier ou de se tromper.
Il participe activement à la création des diplômes d’Etat d’Educateur, du diplôme supérieur du travail, du certificat d’aptitude aux fonctions d’éducateur technique spécialisé
Etienne Jovignot (photo BP)
1984, voici la retraite… Etienne se consacre alors à des activités diocésaines :
-Présidence de l’Arche à Dijon, une institution qui accueille et encadre les personnes adultes en situation de handicap.
- Secrétaire Général de la commission diocésaine d’art sacré qui lui permet d’utiliser ses compétence en art, musique et architecture.
Pour notre paroisse, il contribue activement à l’édification, l’aménagement et l’embellissement de l’Eglise de La Visitation et, entre autres, il participe à la rédaction du petit journal « Le Parvis » qui avec 13 numéros vivra de décembre 1977 à décembre 2002.
Aujourd’hui encore, ce sont les textes qu’il a rédigé pour chacune de nos églises paroissiales qui permettent des visites instructives. En effet ce sont ces documents qui sont remis aux visiteurs lesquels ont permis la connaissance des richesses des églises de la Ste trinité à Chevigny-St-Sauveur, St Martin à Quetigny, St Maurice à Sennecey-les-Dijon et Notre dame de l’assomption à Crimolois.
En début d’année 2009, avec Jeanne, sentant la fatigue, et la maladie s’y ajoutant, ils rejoignent la maison de retraite diocésaine du boulevard Voltaire à Dijon.
Etienne s’éteint en septembre 2011 à 87 ans.
Jeanne, sa fidèle compagne rejoindra Liernais, et décède à l’hôpital de Semur en octobre 2012.
MERCI au CNAHES (Conservatoire National des Archives et de l’Histoire de l’Education Spécialisée) pour les informations données – Sur le site de cet organisme on peut lire tout le parcours d’Etienne JOVIGNOT.