Qui était René FONCK ?
Pour les résidences du quartier du Clos St Sauveur, des panneaux affichent le nom de René Fonck.
La pancarte rue Monge
Il se trouve qu’une association s’est créée pour que cet homme et son courage soient mieux connus.
Alors découvrons ce personnage appelé l’As des as, tel que le décrit le dépliant édité.
" Appelé aussi – Prince des Nuées – ou – Matador du ciel" Fonck devait ses victoires à son flair de chasseur, une acuité visuelle hors normes et une hygiène de vie stricte.
Issu du Génie et breveté pilote aviateur sur Caudron en 1915, il totalisera 15 victoires sur SPAD VII, 7 sur SPAD XII à un canon et 53 sur SPAD XIII de 220 CV à 2 mitrailleuses. Brillant manoeuvrier, il abattit six as adverses. Aucune balle n’atteignit son SPAD.
SPAD XIII
D’une habileté prodigieuse au tir, il descendit « Fantômas » qui ravageait les tranchées.
Député des Vosges de 1919 à 1924 il déposa 6 brevets en automobile, se consacra à la défense de l’Aviation et dénonça en vain le réarmement du vaincu.
Les deux Amériques l’accueillirent : celle du Sud pour l’établissement de lignes, celle du Nord pour conseiller l’US Navy et effectuer en 1926 le premier New York-Paris avec un Sikorsky géant. Trop lourd, le S 35 capota au départ. Fonck livra ses calculs à Lindbergh, vainqueur en 1927.
René Fonck
Inspecteur de la chasse de l’air, Fonck favorisa la réorganisation de l’aviation militaire et la création du Ministère de l’Air. En 1940 il entrera dans la résistance. Incarcéré par la Gestapo, libéré par la Wehrmacht, détenu et non arrêté la libération de Paris, Fonck fut relâché à Noël 1944.
Père de deux enfants, l’As des as mourut à Paris le 18 juin 1953. Il est inhumé à Saulcy sur Meurthe.
Disparu non sans les honneurs militaires aux Invalides à Paris et à Saulcy, René Fonck demeura un demi-siècle sous une lourde chape de silence.
René Fonck (1894-1953) – Ce pilote de chasse vosgien né à Saulcy-sur-Meurthe, est ce 11 novembre 1918, à la première place du palmarès de tous les combattants du conflit. Il compte 75 victoires et 52 non homologuées (hors camp allié) obtenues en 18 mois.
Lieutenant lors de l’Armistice, il est officier de la Légion d’honneur, titulaire de la Croix de Guerre à 28 palmes, 27 citations, une étoile de Vermeil et 21 décorations étrangères.
A 26 ans, il sera commandeur de la Légion d’Honneur, puis grand-officier en 1936.
En tête de ses victoires, deux sextuplés, un exploit unique dans l’histoire de toute la chasse 1914-18.
Depuis 2009, l’aérodrome de Saint Dié-Renomeix s’appelle « René Fonck ».
Merci à Mme Duménil de l’association Mémoire de René FONCK pour les informations fournies. Ne pas hésiter à consulter le site internet : rene.fonck.free.fr